Sereines Yvelines
20 lieux insolites en Yvelines

Les Yvelines, ce ne sont pas que le château de Versailles ou le Zoo Safari de Thoiry. Le département regorge aussi de lieux cachés, de spots insolites !
Il y a les Yvelines des musées et des châteaux, et il y a les autres. Vous savez, celles du bizarre, de l’insolite, bref, les Yvelines que l’on ne voit pas souvent sur les cartes postales. Envie de découvrir des petites merveilles qui valent le détour ou des lieux cachés qui ont traversé les époques ? Aucun problème, vous trouverez votre bonheur dans cette liste de pépites insolites !
Une grotte-cascade à Villennes
Non, nous ne sommes pas au Costa Rica… Mais bien à Villennes-sur-Seine au Square du Dr Fauvel, un parc aussi beau qu’insolite !
Commémorant la mémoire du Dr Victor Fauvel, unique médecin du village pendant 60 ans qui a aidé à la naissance de nombreux villenois, ce jardin romantique inspiré de la Serpentine de Hyde Park à Londres abrite une grotte et trois cascades artificielles. Un éden verdoyant et serein !


Construction gallo-romaine à Septeuil
En 1984, des éléments de construction gallo-romains ont été mis au jour lors des travaux, à l’emplacement d’un ancien bras de la Vaucouleurs. Les vestiges correspondent à un sanctuaire construit à la fin du Ier siècle après J.-C. ou au début du IIe siècle. Le bâtiment sert, dans un premier temps, de sanctuaire de source puis, à partir du IVe siècle, de mithraeum (sanctuaire dédié à la divinité orientale nommée Mithra ).
Carrière à Chavenay
Le saviez-vous ? Cet ancien treuil est le seul vestige visible de la carrière de Chavenay. Cette dernière s’étendait sous la colline adjacente au village et la roche extraite s’appelait la pierre de St-Nom. Cette pierre était réputée pour sa solidité et sa haute résistance aux intempéries. Elle fut utilisée pour bâtir l’orangerie, le trianon et l’escalier des cent marches du château de Versailles ainsi que de nombreux monuments parisiens. Ce treuil était de type à manège actionné par un cheval et remontait les blocs de pierre à la surface.


Vestige d’une expo universelle
Ce Kiosque de bois perdu dans la forêt a servi de guichet d’accueil pour l’exposition universelle de Paris en 1900. Par la suite, un industriel du mantois l’a acquis et implanté en forêt pour en faire un pavillon de chasse.
Aujourd’hui, il offre un point de vue remarquable sur la vallée de la Seine.
Le plus grand dolmen d’Ile-de-France
Pas besoin d’aller jusqu’à la forêt de Brocéliande pour trouver de véritables mystères ! la Pierre Ardoue (ou Ardroue), considérée comme le plus grand dolmen d’Île-de-France, mesurant 3 mètres de long, jusqu’à 3m60 de large et pesant entre 15 et 30 tonnes ! Classé monument historique en 1906, ce mégalithe en grès, soutenu par quatre piliers, est constitué d’une table de sacrifice, sûrement élevée par les Carnutes, un peuple de Gaule celtique.


Une « Cave aux fées »
Une légende rapporte que ce site était une demeure des fées qui s’amusaient à effrayer les passants. Selon une autre légende lorsque la nuit était sombre, une vache blanche sortait de la cave sur le coup de minuit pour aller trépigner autour des champs voisins. Ce site, au doux nom de la « Cave aux fées », et classé aux Monuments Historiques depuis 1957, est en fait une sépulture collective néolithique qui daterait de 2000 ans avant notre ère. En aviez-vous entendu parler ?
Un monastère orthodoxe en forêt
Une découverte inattendue vous attend au cœur du Bois du Fay au Mesnil-Saint Denis ! Le skit du Saint-Esprit est un monastère orthodoxe construit par des moines russes en 1938. Un magnifique site construit dans la pure tradition byzantine en plein 78 !


Un salon mauresque au Port-Marly
On se croirait à l’époque d’Al Andalus dans ce salon du château de Monte-Cristo, qui fut créé en 1844 par deux artisans tunisiens qu’Alexandre Dumas ramena avec lui de l’un de ses voyages.
Une maison de fer à Poissy
La structure de cette maison, bâtie à la fin de la révolution industrielle, est entièrement faite de métal. Une demeure à l’architecture atypique, à découvrir d’urgence à Poissy !


… Et une autre à Dampierre !
Installée en 1896 au milieu d’un jardin pittoresque de 4 500 m², la Maison de Fer de Dampierre est l’un des derniers témoins d’une architecture industrielle expérimentale. Elle accueille aujourd’hui un gîte d’étape.
Maison troglodyte à Gommecourt
Le hameau de Clachaloze possède un habitat
troglodytique important et ancien : une
centaine de boves y a été dénombrée, ce qui
témoigne d’une forte tradition troglodytique.
S’il est difficile de dater les boves et leurs
périodes d’occupations, la légende veut que
l’une d’entre elles ait été l’habitation d’un chef
romain : mystification pour impressionner les
touristes ou vérité ?


Le Désert de Retz à Chambourcy
Si ce jardin secret n’a rien à voir avec le Sahara, il se tient pourtant comme à l’écart du monde et abrite des merveilles insolites. Colonne détruite, Temple au dieu Pan, Théâtre découvert, Tente tartare et Pyramide-Glacière… Façonnés par François Racine de Monville à la fin du XVIIIème siècle, les 17 hectares de ce jardin anglo-chinois donneront à votre balade un caractère stupéfiant !
Apothicairerie à Saint-Germain-en-Laye
Ce lieu, intimiste et inattendu, cache une collection exceptionnelle de pots en faïence ornés de motifs bleus, de bocaux en verre et de boîtes à plantes médicinales décorées à la main du XVIIe et XVIIIe siècles. Une plongée insolite dans le métier d’apothicaire, ancêtre du pharmacien moderne !


La Maison Doulton à Maisons-Laffitte
Ce lieu, intimiste et inattendu, cache une collection exceptionnelle de pots en faïence ornés de motifs bleus, de bocaux en verre et de boîtes à plantes médicinales décorées à la main du XVIIe et XVIIIe siècles. Une plongée insolite dans le métier d’apothicaire, ancêtre du pharmacien moderne !
Une ancienne piscine à Médan
Vous ne risquez pas de vous noyer dans cette piscine abandonnée de l’ile de Platais !
Alors qu’elle accueillait 6 000 personnes par jour en 1930, aujourd’hui, seuls subsistent les vestiges de cette piscine : on peut encore apercevoir le toboggan, le plongeoir ou encore les vestiaires. Téméraires seront ceux qui oseront s’aventurer dans ce décor aux allures de film d’horreur !


La perspective Marta Pan
L’art contemporain abonde dans la ville nouvelle de Saint-Quentin en Yvelines, et elle mérite le détour !
Dans le parc des Sources de la Bièvre, à Guyancourt, cette majestueuse sculpture métallique en forme de serpent glissant vers deux grands arceaux est une curiosité artistique de la sculptrice Marta Pan. Cette dernière a par ailleurs résidé avec son mari, l’architecte André Wogenscky, dans une demeure moderniste baptisée de leurs noms à Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
Les trompes l’œil du quartier de Jussieu à Versailles
Un musée à ciel ouvert. Venez observer ces immenses œuvres de street art qui sont venues habiller le quartier versaillais de Jussieu en 2020. Elles ont été réalisées par les artistes muralistes du collectif Quai 36 sur les façades de neuf bâtiments : de près comme de loin, le résultat est époustouflant !


Le bassin de la Sourderie
Les Arcades du Lac ne cessent d’étonner les habitants et les marcheurs de passage à Montigny-le-Bretonneux ! Ces arcades, dessinées par l’architecte catalan Ricardo Boffl, sont en fait une résidence de six immeubles sortant du plan d’eau tel un viaduc. Des soirées « sons et lumière » sont proposées par la commune de Montigny durant l’été pour faire découvrir la curiosité du lieu.
Le Wood Cottage au Vésinet
Élaboré dans un style rustique à la façon des anciennes maisons à pans de bois, le Wood Cottage est un trésor architectural emblématique de la ville du Vésinet. Il fait partie des « Maisons fabriques » s’inspirant de la conception paysagère du comte de Choulot, où se mêlent caractéristiques classiques, gothiques et anglaises. Aujourd’hui, ce lieu empreint d’histoire accueille diverses manifestations artistiques et musicales tout au long de l’année.


Sainte-Thérèse d’Elisabethville
Cette église , dédiée à Sainte-Thérèse de L’Enfant Jésus de la Sainte Face, a la particularité d’être le premier édifice de ce genre à être exécuté entièrement en béton armé et sculpté dans le ciment en prise. Un procédé original et tout nouveau inauguré par le sculpteur Carlo Sarrabezolles en 1955. On peut admirer les trente-cinq statues qui composent la façade occidentale à Aubergenville.