Maison Zola – Musée Dreyfus : entre intimité et modernité !

Médan

Publié le 18 janvier 2024 par Anne-Sophie

Émile Zola a acquis sa résidence d’été à Médan, près de Poissy, en 1878. Une maison atypique qu’il a agrandit au fil du temps. Et comme Zola est à jamais lié à Alfred Dreyfus, un musée flambant neuf de l’Affaire Dreyfus a été ajouté dans sa cour pour une visite couplée inoubliable ! Notre ambassadrice Anne-Sophie vous emmène avec elle pour cette découverte !

Une maison ancrée dans les arts

Zola a d’abord acheté un corps central, qu’il appelait « la cabane à lapins ». Quand son roman Nana lui a suffisamment rapporté, il y a ajouté la Tour Nana. Puis il a adjoint la Tour Germinal. Me voici en confiance, c’est finalement assez simple dans la tête d’un Grand.

Accompagnés d’un guide, on entre à pas feutrés, de peur de déranger un écrivain en plein travail. Lumières tamisées, plafond de château, murs de collectionneur, vitraux étonnants, comme c’est étrange !

On a même franchi les portes du bureau dans lequel ont été écrits treize des Rougon-Macquart, mais alors là, on entre dans une autre dimension tant tout est immense et baigné de soleil.

Quant à la salle de bain et la cuisine, je vous laisse les découvrir, mais je suis sûre que vous voudrez les mêmes !

Un musée Dreyfus des temps modernes

Fébrile, j’entre dans ce tout nouveau musée, celui de l’Affaire Dreyfus.

Les premières salles sont comme de petits salons, avec des photos aux murs, des articles de journaux, des gros titres, la fameuse lettre ouverte au président : « J’accuse… ». Quelle violence dans la presse !

Puis je monte : une salle en longueur me raconte l’incroyable parcours de Dreyfus, avec les cris du peuple dans les oreilles, des journaux qui sont projetés au sol, un terrible jeu des 36 têtes au mur. Oh, comme ça secoue ! Toute cette technique m’a propulsée dans le passé, je la vis cette affaire !

Musée intégralement accessible aux personnes à mobilité réduite (testé et approuvé).