Abandonnés par leur auteur en cours de création, six personnages trouvent refuge au Théâtre Montansier, gardien des milliers d’histoires jouées entre ses murs et peuplé par les fantômes des personnages qui l’ont habité.
Abandonnés par leur auteur en cours de création, six personnages trouvent refuge au Théâtre Montansier, gardien des milliers d’histoires jouées entre ses murs et peuplé par les fantômes des personnages qui l’ont habité. Poussés par un besoin vital de raconter leur drame, ces six personnages, qui forment une famille tourmentée, interrompent les répétitions en cours de la troupe de la compagnie Gabbiano et essaient de convaincre le metteur en scène et les comédiens de leur donner vie. La pièce du dramaturge Luigi Pirandello prend des allures de fable moderne où s’entend notre absolue nécessité de raconter des histoires dans une quête de sens et de vérité. Le récit se transforme en un véritable labyrinthe dans lequel tous cherchent un chemin vers sa vérité mais il se révèle être une impasse où tous se heurtent in fine à sa condition propre d’être humain. La mécanique de la représentation théâtrale s’enraye et tous peinent à faire la part entre la réalité et la fiction. Ce jeu de miroirs entre les comédiens et ces six personnages, qui résistent à leur incarnation à travers la représentation théâtrale, reflète l’abîme dans lequel tombent les êtres quand ils se posent cette question vertigineuse « qui suis-je ? ».
La musique, issue de la tradition sicilienne, terre natale de l’auteur, cherche à rendre perceptible l’invisible. Qu’elle donne à entendre les tumultes intérieurs des personnages ou qu’elle accompagne leurs récits décousus, la musique est le cœur battant de ces âmes égarées dont l’existence demeure toute aussi incertaine que la nôtre.
Thomas Bellorini présente Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello. Le metteur en scène poursuit ses recherches sur le rapport qu’entretient le réel et la fiction, recherches qui s’inscrivent dans la lignée des créations précédentes de la compagnie Gabbiano, notamment Femme non-rééducable de Stefano Massini, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltes, La Cerisaie de Tchekhov, Les Scorta et Tombeau pour Palerme de Laurent Gaudé jouées les saisons passées au Théâtre Montansier.
De Pirandello, traduction et adaptation Fabrice Melquiot (Édition L’Arche), mise en scène et direction musicale Thomas Bellorini, collaboration artistique Hélène Madeleine Chevallier, lumières Thomas Bellorini et Marc Gingold, son Nicolas Roy
avec Samy Azzabi, Elisa Berr, Jérémy Breut, Xavier Brière, Hélène Madeleine Chevallier, Stanislas Grimbert, Marie Seguin, June Van Der Esch, Zsuzsanna Varkonyi (en cours)
Coproduction Théâtre Montansier/Versailles, Compagnie Gabbiano, avec le soutien du Centquatre-Paris
La musique, issue de la tradition sicilienne, terre natale de l’auteur, cherche à rendre perceptible l’invisible. Qu’elle donne à entendre les tumultes intérieurs des personnages ou qu’elle accompagne leurs récits décousus, la musique est le cœur battant de ces âmes égarées dont l’existence demeure toute aussi incertaine que la nôtre.
Thomas Bellorini présente Six personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello. Le metteur en scène poursuit ses recherches sur le rapport qu’entretient le réel et la fiction, recherches qui s’inscrivent dans la lignée des créations précédentes de la compagnie Gabbiano, notamment Femme non-rééducable de Stefano Massini, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltes, La Cerisaie de Tchekhov, Les Scorta et Tombeau pour Palerme de Laurent Gaudé jouées les saisons passées au Théâtre Montansier.
De Pirandello, traduction et adaptation Fabrice Melquiot (Édition L’Arche), mise en scène et direction musicale Thomas Bellorini, collaboration artistique Hélène Madeleine Chevallier, lumières Thomas Bellorini et Marc Gingold, son Nicolas Roy
avec Samy Azzabi, Elisa Berr, Jérémy Breut, Xavier Brière, Hélène Madeleine Chevallier, Stanislas Grimbert, Marie Seguin, June Van Der Esch, Zsuzsanna Varkonyi (en cours)
Coproduction Théâtre Montansier/Versailles, Compagnie Gabbiano, avec le soutien du Centquatre-Paris