À la tête des Arts Florissants, William Christie propose une nouvelle lecture de deux chefs-d’œuvre de la musique sacrée italienne : la Messa di Santa Cecilia de Scarlatti et le Magnificat de Vivaldi.
C’est en 1720, à l’âge de soixante ans, qu’Alessandro Scarlatti compose, à Rome, la Messa di Santa Cecilia. Considérée comme le couronnement de toute sa musique d’église, cette pièce opère une synthèse stylistique des possibilités compositionnelles du début du XVIIIe siècle, dans une partition qui regorge de contrastes saisissants. Dans ces mêmes années, à Venise, Antonio Vivaldi compose son célèbre Magnificat pour les musiciennes virtuoses de l’Ospedale della Pietà, dont il a la charge. Sur une période de plus de vingt ans, il retravaillera avec soin cette partition pour en faire le bijou de musique sacrée que nous connaissons – et qui offre pour ce concert un brillant pendant vénitien à la messe romaine de Scarlatti.
S’il a dirigé le Magnificat à de nombreuses reprises, c’est la toute première fois que William Christie aborde la Messa di Santa Cecilia. Pour l’occasion, il réunit autour de lui une distribution internationale de jeunes solistes, aux côtés du chœur et de l’orchestre des Arts Florissants rompus à ce répertoire. Une célébration du lustre baroque, à l’italienne !
S’il a dirigé le Magnificat à de nombreuses reprises, c’est la toute première fois que William Christie aborde la Messa di Santa Cecilia. Pour l’occasion, il réunit autour de lui une distribution internationale de jeunes solistes, aux côtés du chœur et de l’orchestre des Arts Florissants rompus à ce répertoire. Une célébration du lustre baroque, à l’italienne !
