La vie de Christine de Suède semble tout droit sortie d’un roman – ou mieux, d’un opéra.
Prologue : le couronnement et l’abdication. Le concert s’ouvre par une sélection d’œuvres qui auraient pu faire office lors de son sacre – dont on ne sait rien musicalement parlant. Le sommet de ce moment se trouve en le Veni Sponsa Christi de Carissimi (dont Christine était une admiratrice, et le rencontrera bien plus tard). Mais le prologue, réjouissant, se clôt brutalement par le Fader War, qui fut chanté lors de son abdication.