Clio - Théâtre / Création / coproduction
« Le souffle poétique et la profondeur de l’écriture de Charles Péguy, ainsi que l’adéquation sans faille entre l’homme et ce qu’il écrit, est ce qui porte les metteurs en scène et comédiens de Clio à proposer une transcription théâtrale de cette méditation inspirée à laquelle nous invite la Muse de l’histoire. Une œuvre dont la nouveauté nous précède.
Nombre de contrevérités ont dévoyé l’œuvre de Péguy. L’écrivain tombé au front en 1914 devient très vite l’otage des nationalistes de l’entre-deux-guerres et est récupéré par les propagandistes cléricaux de Vichy qui forgent le mythe d’un Péguy dévot et réactionnaire. Or les écrits de Péguy pour qui « les œuvres sont des actes » sont porteurs d’une vision diamétralement opposée. En effet, ce dreyfusard socialiste, ce catholique viscéralement opposé à l’antisémitisme et à tout esprit de chapelle a combattu toute sa vie pour la vérité.
Bernanos a écrit à propos de Péguy : « C’est un homme qui, mort, reste à portée de voix qui répond chaque fois qu’on l’appelle », et en ce début du XXIème siècle, il continue en effet à nous répondre avec un ton de confidence fraternelle, où percent néanmoins constamment une ferveur et une volonté implacable de nous arracher coûte que coûte à notre tiédeur et à notre endormissement. Pour cela, il a donné naissance à un immense océan de paroles, non pas chaotique ou confus, mais magistralement orchestré, où les motifs fugués d’un style à la facture à la fois classique et novatrice que d’aucuns comparent aux compositions de Bach, nous ouvrent à une littérature totalement sincère au contact de laquelle, là où on s’attendait à voir un auteur, on trouve un homme. » Samir Siad
Nombre de contrevérités ont dévoyé l’œuvre de Péguy. L’écrivain tombé au front en 1914 devient très vite l’otage des nationalistes de l’entre-deux-guerres et est récupéré par les propagandistes cléricaux de Vichy qui forgent le mythe d’un Péguy dévot et réactionnaire. Or les écrits de Péguy pour qui « les œuvres sont des actes » sont porteurs d’une vision diamétralement opposée. En effet, ce dreyfusard socialiste, ce catholique viscéralement opposé à l’antisémitisme et à tout esprit de chapelle a combattu toute sa vie pour la vérité.
Bernanos a écrit à propos de Péguy : « C’est un homme qui, mort, reste à portée de voix qui répond chaque fois qu’on l’appelle », et en ce début du XXIème siècle, il continue en effet à nous répondre avec un ton de confidence fraternelle, où percent néanmoins constamment une ferveur et une volonté implacable de nous arracher coûte que coûte à notre tiédeur et à notre endormissement. Pour cela, il a donné naissance à un immense océan de paroles, non pas chaotique ou confus, mais magistralement orchestré, où les motifs fugués d’un style à la facture à la fois classique et novatrice que d’aucuns comparent aux compositions de Bach, nous ouvrent à une littérature totalement sincère au contact de laquelle, là où on s’attendait à voir un auteur, on trouve un homme. » Samir Siad
