Cette pièce d’une beauté hypnotique porte à son paroxysme ce qui fait la renommée du chorégraphe Ohad Naharin : la Gaga Dance. Une gestuelle qui offre aux danseurs une fascinante liberté d’expression.
Dans un espace où l’idée même de création est remise en cause, seule reste la puissance du geste. Celle de la Batsheva, sur la musique traditionnelle du compositeur palestinien Habib Alla Jamal. Offrant des ensembles fascinant d’énergie commune, tout en laissant à chaque interprète une pleine liberté de mouvements, la pièce agit longtemps dans la mémoire, tel un subtil parfum de subversion jubilatoire.