Compositeur considérable et joueur d’échec mondialement reconnu, Philidor fut un pivot de l’art lyrique français de la fin du XVIIIe siècle. Son œuvre Ernelinde princesse de Norvège fut saluée à l’époque comme une composition très moderne.
Mais pourquoi diable Ernelinde, princesse de Norvège fut-elle dédiée par le français Philidor à la comtesse de Forbach ? La strasbourgeoise Marie-Anne Camasse, née en 1734, comédienne et danseuse, épouse le Duc de Deux-Ponts et mène une vie intellectuelle considérable de Mannheim à Deux-Ponts et Forbach, puis à Paris où elle fut proche de Diderot, de Louis XV et de Marie-Antoinette… pour finir à la Cour de l’Impératrice Joséphine à Paris !
Compositeur considérable et joueur d’échec mondialement reconnu, Philidor fut un pivot de l’art lyrique français de la fin du XVIIIe siècle. Son œuvre Ernelinde princesse de Norvège fut saluée à l’époque comme une composition très moderne, ouvre la voie à Gluck et à l’opéra français réformé du règne de Louis XVI. Une musique inspirée de Pergolèse et des autres grands maîtres italiens, un drame concentré en trois actes seulement, une écriture vocale tour-à-tour virtuose et héroïque, des ballets pittoresques sont autant de caractéristiques qui distingue cette partition de Philidor extrêmement singulière pour son temps.
Compositeur considérable et joueur d’échec mondialement reconnu, Philidor fut un pivot de l’art lyrique français de la fin du XVIIIe siècle. Son œuvre Ernelinde princesse de Norvège fut saluée à l’époque comme une composition très moderne, ouvre la voie à Gluck et à l’opéra français réformé du règne de Louis XVI. Une musique inspirée de Pergolèse et des autres grands maîtres italiens, un drame concentré en trois actes seulement, une écriture vocale tour-à-tour virtuose et héroïque, des ballets pittoresques sont autant de caractéristiques qui distingue cette partition de Philidor extrêmement singulière pour son temps.