Avec les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles, Fabien Armengaud redonne vie aux plus belles œuvres des manuscrits Tours et Deslauriers, comme un voyage dans les provinces du Royaume au XVIIe siècle.
Avec les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles, Fabien Armengaud redonne vie aux plus belles œuvres des manuscrits Tours et Deslauriers, comme un voyage dans les provinces du Royaume au XVIIe siècle.
Les manuscrits Tours et Deslauriers renferment plus de trois cents pièces et sont un témoignage primordial de la musique baroque française du début du XVIIe siècle. La majorité des pièces sont des œuvres destinées aux maîtrises des cathédrales et composées vraisemblablement dans le sud du Royaume. Mais ces deux manuscrits ont aussi leur part de mystère… Si quelques pièces peuvent être attribuées à Bouzignac, Boësset et Moulinié, la plupart des compositeurs restent anonymes.
Est-ce le travail d’un musicien recueillant tout au long de sa vie les œuvres qui lui semblaient les plus intéressantes ? Sont-ces les plus belles pièces ayant remporté les concours de l’époque que l’on appelait les Puys de musique ?
Le mystère reste entier. Mais, une chose est certaine, c’est la qualité et la variété d’écriture de cette musique. Des histoires sacrées impressionnantes de théâtralité aux motets d’une sensualité sans nom inspirée par le cantique des cantiques. Mais également des pièces descriptives tel un jardin des délices, des cèdres du Liban, aux bouquets de myrrhe et aux roses de Saron. Témoignage unique de la musique sacrée de cette époque, ces recueils sont la pierre de Rosette du premier XVIIe français permettant de comprendre cette période fascinante.
Les manuscrits Tours et Deslauriers renferment plus de trois cents pièces et sont un témoignage primordial de la musique baroque française du début du XVIIe siècle. La majorité des pièces sont des œuvres destinées aux maîtrises des cathédrales et composées vraisemblablement dans le sud du Royaume. Mais ces deux manuscrits ont aussi leur part de mystère… Si quelques pièces peuvent être attribuées à Bouzignac, Boësset et Moulinié, la plupart des compositeurs restent anonymes.
Est-ce le travail d’un musicien recueillant tout au long de sa vie les œuvres qui lui semblaient les plus intéressantes ? Sont-ces les plus belles pièces ayant remporté les concours de l’époque que l’on appelait les Puys de musique ?
Le mystère reste entier. Mais, une chose est certaine, c’est la qualité et la variété d’écriture de cette musique. Des histoires sacrées impressionnantes de théâtralité aux motets d’une sensualité sans nom inspirée par le cantique des cantiques. Mais également des pièces descriptives tel un jardin des délices, des cèdres du Liban, aux bouquets de myrrhe et aux roses de Saron. Témoignage unique de la musique sacrée de cette époque, ces recueils sont la pierre de Rosette du premier XVIIe français permettant de comprendre cette période fascinante.