Quand la nécessité de jouer de la musique prend le pas sur tout et recréé des racines disparues avec l’exil, alors même l’amour ne compte plus tout à fait.
MUSIQUE THÉÂTRE | dès 13 ans
texte et mise en scène Fabrice Melquiot
Aref n’aime plus Bahia. Il vient de le lui dire. Il rejette cet amour, il la rejette elle, il rejette tout. Mais Bahia refuse d’en rester là. Un dialogue de combat puissant, les regards et les corps se toisent, s’esquivent, s’attaquent. Quand on a 20 ans, tout brûle et nous consume ardemment. Une écriture qui mêle les voix des instruments – dambura harmonium et tablas – flow incessant et dense des mots de Bahia. Ce face-à-face sous tension écrit intégralement en alexandrins – le vers cardinal du XVIIe et du rap d’aujourd’hui et décasyllabes – comme une corrida dans laquelle les interprètes nous subjuguent. Le flux de ces paroles, implacable et bouleversant, nous laisse «sonnés».
Fabrice Melquiot, écrivain, metteur en scène, artiste associé à différentes maisons de théâtre, a choisi de raconter à sa façon l’histoire d’Esmatullah Alizada, musicien afghan, qui interprète Aref et signe la musique du spectacle. Une pièce haletante dans laquelle notes et voix esquivent la parole d’exil pour habiter la langue d’accueil.
texte et mise en scène Fabrice Melquiot
Aref n’aime plus Bahia. Il vient de le lui dire. Il rejette cet amour, il la rejette elle, il rejette tout. Mais Bahia refuse d’en rester là. Un dialogue de combat puissant, les regards et les corps se toisent, s’esquivent, s’attaquent. Quand on a 20 ans, tout brûle et nous consume ardemment. Une écriture qui mêle les voix des instruments – dambura harmonium et tablas – flow incessant et dense des mots de Bahia. Ce face-à-face sous tension écrit intégralement en alexandrins – le vers cardinal du XVIIe et du rap d’aujourd’hui et décasyllabes – comme une corrida dans laquelle les interprètes nous subjuguent. Le flux de ces paroles, implacable et bouleversant, nous laisse «sonnés».
Fabrice Melquiot, écrivain, metteur en scène, artiste associé à différentes maisons de théâtre, a choisi de raconter à sa façon l’histoire d’Esmatullah Alizada, musicien afghan, qui interprète Aref et signe la musique du spectacle. Une pièce haletante dans laquelle notes et voix esquivent la parole d’exil pour habiter la langue d’accueil.